Le suicide

Publié le par ptitange621




Qu'est-ce qu'un suicidé ?

Son propre bourreau
ou
 sa propre victime ?










Un peu partout, que se soit à la télé, dans les écoles, au travail, sur le net…. , on entend parler de gens qui se suicide, parler de suicide, se mutiler…
Des personnes de tout âge se suicident, du plus jeune (l’ados qui va mal) au plus âgé (personne âgé qui ne supporte plus de vivre, qui vis mal sa vieillesse), de tout milieux social, des personnes en bonne santé, des personnes malades, des hommes, des femmes …

Le suicide concerne un peu tout le monde, qui n’y a jamais pensé une fois dans sa vie ? Qui n’a jamais connut une personne qui a tenté de se suicider ?

Il suffit parfois d’un petit rien qui fait basculer votre vie (la perte d’un travail, la disparition d’une personne qu’on aime, une maladie grave qui surgit subitement, le mal de vivre…) et vous commencez à vous poser des questions (est ce que je vais m’en sortir ? Pourquoi personne ne tient à moi ? Arriverai-je à vivre sans lui/elle ? Pourquoi moi? Pourquoi la vie est elle si injuste ? )
Vous pensez au pire, vous imaginez le pire, tout devient noir et si on reste seul et que l’on en parle à personne, on s’enferme de plus en plus dans cette bulle, on a de plus en plus de mal à chercher et à trouver cette lumière salvatrice (^^ enfin réussit à le caser ce mot là lol) qui nous sortira de cette bulle noire et douloureuse que l’on s’est crée.

Petit à petit, on en vient à penser à la mort, qui nous délivrera de nos souffrances, qui nous fera oublier nos soucis, qui nous aidera peut être à rejoindre les personnes qu’on aime et qui sont partis trop tôt. Cette mort qui nous libérerai de notre solitude, qui réglerait tout nos problèmes…

Mais dans le fond, et quand on y réfléchit bien, le suicide est-il la meilleur solutions ? N’y a t-il aucune autre alternative pour que tout s’arrête et que tout redevienne rose ? Sa règle peut être tout pour nous, mais sa fait mal au personne qu’on aime, notre problème disparaît mais on crée d’autres problèmes pour les autres …

Quand on trébuche du haut de la falaise, et qu’on se rattrape à l’unique petite branche qui est là, ne vaut-il mieux pas attraper cette tendu qui pourrai nous aider ) remonter plutôt que d’attendre que la branche casse et qu’on tombe dans le vide ? Ne vaut-il mieux pas faire un dernier effort qui pourrai nous sauver ? de toute façon si on choisit de mourir, pourquoi ne pas tenter un dernier effort ?

On a toujours le choix entre, vivre et se battre, et se laisser couler dans cet océan sans fond et se noyer. Après tout, ce n’est pas ça la vie ? Un combat quotidien contre quelques chose ? (la lassitude, l’ennui, la colère, la haine, la tristesse…)

Et il y a toujours quelques choses ou quelqu’un à qui on peu se raccrocher quand tout vas mal, un ami, la famille, un travail, une personne que l’on aime et dont on aimerai conquérir le cœur…

Une personne qui veut se suicider, ne serai t’elle pas alors une personne qui n’aurai plus aucun but dans la vie ? Si c’est ça, ne peut-on pas l’aider à se trouver de nouveaux buts, pour que la personne reprend goût à la vie et redémarre sur des nouvelles bases ?

Et les personnes qui font « seulement » des tentatives de suicide, pourquoi ne parlent-elles pas à quelqu’un plutôt que d’utiliser ce moyens là pour attirer l’attention ou se faire entendre ? 

Publié dans mes pensées

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
D
Salut toi,je viens de découvrir tes récits et notamment celui sur le suicide en cherchant des renseignements sur les stéréogrammes.Je voulais te que j'ai connu le suicide de près puisque j'ai ma copine qui se prénommait comme toi qui a fait ce geste dramatique. Après cela, ma vie a été très monotone, je me suis séparé de tous les proches, ami(e)s qui nous ont cotoyé car indirectement, je me suis senti responsable de son départ.J'ai mis cinq ans à me reconstruire personnellement mais pendant cette période, je me suis renfermé complétement, je n'ai parlé de mon histoire à personne. Sentimentalement, il était impossible pour moi de me remettre avec quelqu'un de peur que l'issue soit la même. Il était difficile pour moi de rencontrer des gens puisque je me renfermais dans une solitude.Je m'en suis sorti graçe à une fille qui reproduisait toutes les mêmes attentions que Sabine, qui avait les mêmes délires, les mêmes envies sans le savoir à un point que je me demandais si ce n'était pas une réincarnation. Mais cette fille a également d'autres passions et cela m'a permi d'échanger avec elle, je me suis rendu graçe à son soutien à des soirées avec ses ami(e)s, elle me permets également d'être moins timide.Avec elle, je réussis à (re)vivre pleinement, à redécouvrir les plaisirs simples de la vie. Avec elle, j'arrive à me rendre compte, maintenant, que le souvenir de Sabine doit être une chance et non mon désastre comme je le pensais pendant cinq ans.Tout cela pour te dire que ton texte m'a beaucoup touché.
Répondre
T
"continuer à lui tendre la main même si on doit en attraper des crampes"<br />     :,-)    :,-)   fnifff....   tiens, j'la garde, celle-là,   ce sera toujours bon à ressortir à l'occasion...   (non, mais, t'inquiète, quand c'est pas de moi je précise toujours, je ne m'approprierais pas la paternité de celle-ci...)
Répondre
P
t'inquietes, pas de soucis ti'hamo, tu peut même dire qu'elle vient de toi lol J'ai vu ton dernier dessin posté sur ton blog, j'adore ;-) , je passerai dans la journée te mettre quelques commentaires et embéter un peu sofijka et angie. J'ai vu qu'Ophélia était revenue aussi, sa fait plaisirs de tous vous retrouvez :D
T
"qu'est-ce qu'un suicidé?  son propre bourreau ou sa propre victime?"<br /> ben, les 2, je suppose.   Un peu comme s'il y avait 2-z-en-un,  comme s'il y avait en lui un autre qu'il entendrait sans cesse en lui-même lui rappeler la vacuité de l'existence, et qui finirait par l'exécuter une fois que lui-même finti par céder et accepter.<br />    Oui, présenté comme ça, ça fait un peu schizo,  mais bon on sait qu'une personnalité ça n'est pas "monobloc".  (ah, vous si?  oups....bon, j'ai rien dit...   :-)<br />     En plus, je ne sais même pas si vraiment on peut se demander "pourquoi" ?  Enfin, si, justement, on se le demande,  mais je ne sais pas si on peut vraiment trouver une réponse.      Je ne sais pas s'il y a toujours un événement déclencheur au suicide.    Bon, ça dépend sans doute du "profil".  Genre, un dépressif chronique il a pas forcément besoin d'événement déclencheur, c'est une idée qui lui vient comme ça de temps en temps...<br />    Donc je sais pas s'il faut chercher la logique et une explication toute rationnelle.   Dans les états suicidaires, on sort de la raison.   Le suicidaire a sa propre logique, en quelque sorte.    Ou alors, oui, on se psoe la question, là    -    mais face à quelqu'un qui fait une tentative de suicide, on lui dit quoi ?   Est-ce que ça sert à quelquechose d'essayer de le "raisonner" ?          Si ça se trouve lui-même ne sait même pas pourquoi il fait ça ;  c'est une pulsion, une envie qui est là  -   et ensuite il la "rationnalsie" en évoquant des raisons....mais si on discute sur ces raisons et qu'on les écarte, il aura toujours envie.<br />             Par contre, le soutien, tout ça, oui.  D'où l'importance non seuleme,nt d'avoir....mais aussi d'être, un(e) ami(e) !   qui sait si (même peut-être sans jamais le savoir) on ne sera pas un jour la petite branche à qui se raccrocher.<br />    Oui, le soutien, l'amitié, l'amour....  'pis faut les montrer.   Une fois devant la personne qui veut se suicider, on raisonne plus, je pense  ('fin j'ai jamais essayer, mais si on fait le rapprochement avec des moments moins dramatiques,  juste des "coups de blues" d'amis à un moindre degré...), .   Genre si on dit juste "mais et ta famille, tes amis, ils t'aiment,  tu comptes pour eux..."  ça fait rien.   Je suppose qu'il faut le montrer concrètement    -    être là, écouter, soutenir,  même si on sait pas quoi faire.....   .....ouais ben c'est ça, quoi, être un ami, non ?     :-)<br /> (ben dis donc....ça inspire, ce sujet...  :-)<br /> Et entretenir la confiance.   histoire que la personne qui doute ne craigne pas de se confier plutôt que de s'enfermer.<br />             Le sentiment d'avoir aucun but dans sa vie...ah, oui, ça me plaît, ça.  C'est vrai   :   si tu prends conscience que la vie, ça sert à quoi, mais quel sens ça a...  ...autant se jeter par la fenêtre.  (ah, non, non, c'était pas un conseil, arrêtez....).    Mais, du coup  :  juste "trouver un sens à sa vie", genre un truc qui fera l'affaire, hop, juste pour meubler, pour faire "comme si"...?   Mais alors ce sera jutse du symptomatique, là, ça marchera qu'un moment  -  tôt ou tard ça reviendra, le désespoir.<br /> Ou alors est-ce qu'il y a un vrai sens qu'il faut trouver et reconnaitre ?  (un peu le but de la philo, quelquepart...)<br />            En fait, y aurait pas "le" suicide mais "des" suicides.   Y aurait le suicide "de désespoir ponctuel",  donc là y a événement déclencheur, on désespère d'un élément particulier  (le boulot, le couple, elle m'a quitté,  je sers plus à rien...),       et le suicide "désespoir existentiel"  où là y aurait pas d'événement déclencheur,   ce serait plus le sentiment d'un vide total,  plus rien du tout n'a d'intérêt.   (cool, je vais présenter ma théorie à l'académie de médecine...)
Répondre
P
Ah ti’hamo, j’adore toujours autant tes réponses :- ) Vraiment désolé de ne pas avoir pu te répondre avant, en même temps je ne trouve pas grand chose à te répondre, tu a tout dit dans ton commentaire lol.Effectivement, c’est important d’avoir et d’être un ami, l’un n’est pas plus glorifiant que l’autre, dans les deux cas, nos amis nous aiment pour ce que nous sommes.Je pense que tu as raisons quand tu dis qu’il n’y a pas un mais des suicides, tout dépend le pourquoi du comment, mais que ce soit pour le dépressif chronique ou celui qui fera une tentative de suicide juste une fois, ils ont quand même un point commun, c’est qu’il y a eu au tout départ , un événement déclencheur. Et ne serai-ce pas plutot a ce moment là qu’il faut soutenir les personnes plutot que d’attendre qu’il passe l’acte et choisit d’en finir avec la vie? J’aime beaucoup ton passage qui décrit un peu l’amitié (Oui, le soutien, l'amitié, l'amour....  'pis faut les montrer.   Une fois devant la personne qui veut se suicider, on raisonne plus, je pense  ('fin j'ai jamais essayer, mais si on fait le rapprochement avec des moments moins dramatiques,  juste des "coups de blues" d'amis à un moindre degré...), .   Genre si on dit juste "mais et ta famille, tes amis, ils t'aiment,  tu comptes pour eux..."  ça fait rien.   Je suppose qu'il faut le montrer concrètement    -    être là, écouter, soutenir,  même si on sait pas quoi faire.....   .....ouais ben c'est ça, quoi, être un ami, non ?     :-)  )   Quand tu es dans le cas où un de tes amis ne va vraiment pas bien, il faut avoir du courage, et être tenace, se  battre pour deux, ne pas désesperer plus que lui. Car bien souvent, dans ce genre de situations, la personne veut être seule, elle nous dira qu’elle ne veut pas de notre aide, et c’est la qu’il ne faut pas se décourager, ne pas abandonner, et continuer à lui tendre la main même si on doit en attraper des crampes. La patience, la tolérance, l’amour, l’écoute, les quelques principales armes qui nous aideront à sauver notre ami de ses problémes et de son envie de partir.